Art. 23Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine.
A cette fin, la loi, le décret ou la règle visée à l'article 134 garantissent, en tenant compte des obligations correspondantes, les droits économiques, sociaux et culturels, et déterminent les conditions de leur exercice.
Ces droits comprennent notamment :
1° le droit au travail et au libre choix d'une activité professionnelle dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, visant entre autres à assurer un niveau d'emploi aussi stable et élevé que possible, le droit à des conditions de travail et à une rémunération équitables, ainsi que le droit d'information, de consultation et de négociation collective;
2° le droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l'aide sociale, médicale et juridique;
3° le droit à un logement décent;
4° le droit à la protection d'un environnement sain;
5° le droit à l'épanouissement culturel et social.
Ce 25 février 2014, plusieurs associations actives dans le secteur du logement - mais aussi de la pauvreté - ont convié la presse et le monde associatif pour fêter la prise en compte de la notion de droit au logement dans la constitution. Voici le texte du communiqué de presse :
Le logement : un droit qui fête donc ses 20 ans en Belgique !
Et pourtant… ce droit n’est pas une réalité pour tous.
27 février 1994 : La Belgique inscrit le droit au logement dans l’article 23 de la Constitution : « Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. Ce droit comprend le droit à un logement décent ». A cette époque, les associations étaient emplies d’espoir : la situation allait enfin s’améliorer pour tous ceux qui rencontraient des difficultés à se loger….
25 février 2014 : 20 ans plus tard, c’est la déception. Loin de s’améliorer, la situation a encore empiré. Les ménages à bas revenus sont touchés de plein fouet par la crise du logement et les politiques mises en oeuvre ne suffisent pas à leur venir en aide.
Parler prison un vendredi soir, quoi de plus excitant. Ils étaient pourtant une cinquantaine à assister au ciné-débat« Prisons des villes, prisons des champs » ce vendredi 10 janvier dans un café à Haren. Le film de 20 minutes, produit par les Ateliers Urbains et réalisé en collaboration avec IEB, des habitants de Haren et de Saint-Gilles, a constitué un bon point de départ pour une discussion vive sur le sens de construire une nouvelle prison qui devrait répondre au problème de la surpopulation carcérale.